L’Adagio pour cordes de Samuel Barber
L’Adagio pour cordes de Samuel Barber est une œuvre musicale pour orchestre à cordes en si bémol mineur, arrangée en 1936 par le compositeur Samuel Barber à partir de son premier quatuor à cordes créé la même année.
À la suite de sa rencontre avec Toscanini durant son séjour en Europe, il lui envoie cette partition pour obtenir son avis.
Le chef la lui renvoie, sans un mot. Barber en conclut que l’œuvre n’est pas suffisamment bonne.
En réalité, Toscanini a déjà mémorisé l’Adagio et s’apprête à le faire interpréter par son orchestre.
La radiodiffusion nationale de la pièce est un succès pour une œuvre américaine.
Cette pièce est utilisée dans Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, Platoon ou Elephant Man.
La Sarabande de Haendel, HWV 437
La Sarabande de Haendel, HWV 437, est une célèbre sarabande baroque pour clavecin seul, publiée en 1733, extraite de la suite n°4 en ré mineur HWV 437 de ses neuf suites pour clavecin de 1733.
Sa version pour orchestre à cordes, timbales et basse continue, arrangé par Leonard Rosenman pour le film Barry Lyndon de Stanley Kubrick en 19753, devient une des plus célèbres musiques de film de l’histoire du cinéma, avec un Oscar de la meilleure musique de film en 1976.
Ainsi parlait Zarathustra op.30 de Richard Strauss
Ainsi parlait Zarathustra op.30 de Richard Strauss est un poème symphonique li inspiré du poème philosophique « Ainsi parlait Zarathoustra » du philosophe allemand Friedrich Nietzsche.
Son introduction grandiose est rendue célèbre par sa reprise dans la musique de film de science-fiction culte 2001, l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick et de la Metro-Goldwyn-Mayer en 19682.
La chevauchée des Walkyries de Richard Wagner
La chevauchée des Walkyries de Richard Wagner est un célèbre air d’opéra tragique, exalté, et grandiose, pour orchestre symphonique.
Il est le prélude de l’acte III scène 1 de son opéra La Walkyrie deuxième de quatre opéras de L’Anneau du Nibelung, il est baptisé du nom des Valkyries guerrières des mythologies germaniques et nordiques.
Souvent interprétée en concert indépendamment de l’opéra, elle est reprise entre autres comme hymne de la Luftwaffe (armée de l’air allemande du Troisième Reich) de la Seconde Guerre mondiale, et devient une des musiques de film les plus célèbres de l’histoire du cinéma en tant que musique de sonorisation d’un raid américain d’hélicoptère d’attaque Bell UH-1 Iroquois de la guerre du Viêt Nam, du film Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola en 1979.
Les Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi
Les Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi (Le Printemps, L’Été, L’Automne, et L’Hiver) sont les quatre premiers concertos baroques des douze concertos pour violon intitulés composés le 17 juin 1724 et publiés en 1725 à Amsterdam.
Leur première interprétation publique a lieu notamment à Londres et au Concert Spirituel de Paris du début de l’année 17281.
Depuis sa redécouverte au milieu du XXe siècle, cet hymne universel à la nature est considéré comme l’une des œuvres majeures dans l’histoire de la musique classique occidentale.
La Moldau de Bedřich Smetana
Ma patrie est un cycle de six poèmes symphoniques composé entre 1874 et 1879 par le compositeur tchèque Bedřich Smetana (en référence au mythe fondateur patriotique de sa patrie, la Bohême (actuelle République tchèque).
Âgé de 50 ans en 1874, devenu totalement sourd du fait de la syphilis, Bedřich Smetana se consacre alors exclusivement à la composition, et compose entre autres durant 5 ans jusqu’en 1879 ce célèbre cycle de six poèmes symphoniques Ma patrie où, fidèle à ses convictions patriotiques, il évoque les paysages et légendes merveilleuses de son pays, la Bohême, et l’histoire de Prague, sa capitale.
Le deuxième poème Vltava (La Moldau) est le nom de la rivière qui traverse Prague et une grande partie de la Bohême, avant de rejoindre l’Elbe dont elle est un affluent.
Après une évocation des deux sources qui forment la Vltava, le thème principal apparaît suivi des tableaux évoquant les bois, les danses paysannes sur des rythmes de polkas slaves, danses folkloriques traditionnelles de Bohême, et les nuits magiques de Bohême.
L’agitation de l’orchestre reflète les chaos géologiques que traverse la rivière, avant son arrivée majestueuse à Prague.
La Rhapsodie hongroise N° 2 de Franz Liszt
La Rhapsodie hongroise N° 2 de Franz Liszt est la deuxième d’une série de dix-neuf Rhapsodies hongroises. Elle est de loin la plus célèbre de la série. Peu de solos de piano ont atteint une telle popularité.
Elle a donné au pianiste l’occasion de révéler ses compétences exceptionnelles de virtuose, tout en offrant à l’auditeur un attrait immédiat et irrésistible.
Elle est considérée, dans le répertoire pour piano solo, comme l’une des œuvres requérant le plus de maîtrise technique dans son exécution.
Autant sous la forme originale jouée au piano solo que dans la version orchestrée, cette composition est appréciée et très utilisée dans les dessins animés. Ses thèmes ont également servi de base à plusieurs chansons populaires.
Le Beau Danube bleu op. 314 de Johann Strauss II (fils)
Le Beau Danube bleu op. 314 de Johann Strauss II (fils) est une célèbre valse viennoise pour orchestre symphonique.
Poème symphonique dédié au Danube, elle fait partie de ses œuvres les plus célèbres, régulièrement jouées entre autres par l’Orchestre philharmonique de Vienne en clôture et un des rappels traditionnels du concert du nouvel an à Vienne.
Considérée comme un second hymne national de Vienne et de l’Autriche, elle est également une des musiques de film les plus célèbres de l’histoire du cinéma avec sa reprise de 2001, l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick en 1968.
La danse hongroise nº 5 en fa dièse mineur de Johannes Brahms
La danse hongroise nº 5 en fa dièse mineur de Johannes Brahms est sans doute la pièce la plus connue parmi les vingt-et-une danse hongroises5.
Publiée avec succès par son éditeur N. Simrock en 1869, elle est reprise, arrangée, et orchestrée plus tard, en particulier par le compositeur allemand Albert Parlow.
Cette pièce est utilisée dans Le Dictateur de Charles Chaplin, le retour du grand blond.
La messe de Requiem en ré mineur de Wolfgang Amadeus Mozart
La messe de Requiem en ré mineur de Wolfgang Amadeus Mozart, composée en 1791, est une œuvre de la dernière année de la vie de Mozart, mais pas exactement la dernière œuvre du compositeur.
Elle n’est de la main de Mozart que pour les deux tiers environ, la mort en ayant interrompu la composition. Elle reste néanmoins une de ses œuvres majeures et emblématiques.
Sa veuve, Constance, demanda tour à tour à Franz Jakob Freystädtler à Joseph Eybler et à Franz Xaver Süßmayr de terminer la partition.
Le Requiem a suscité de nombreuses légendes, tant du fait des circonstances insolites de sa commande que de la difficulté de distinguer exactement ce qui était ou non de la main de Mozart.